Sauvage
Son jeu intense et brut fait d’elle une des meilleures violonistes contemporaines : en compagnie du Sinfonieorchester Basel, Patricia Kopatchinskaja interprète Ainsi parlait Zarathoustra de Strauss.
Intense. Surprenant. S’il est difficile de qualifier le jeu de Patricia Kopatchinskaja, c’est probablement parce qu’il est profondément singulier. La violoniste monte sur scène pieds nus, comme une princesse gypsy, pour sentir l’énergie de la terre pendant qu’elle joue. Ses racines d’Europe de l’Est et son éducation musicale classique marquent sa musique, qu’elle interprète une œuvre baroque, classique ou contemporaine. Elle débarrasse les compositions de leurs corsets et leurs confère quelque chose de presque sauvage.
Sous la direction de Denis Russell Davies et en compagnie du Sinfonieorchester Basel, elle interprètera la Symphonie nº 32 en sol majeur et l’Ode funèbre maçonnique en do mineur de Mozart, le Concerto pour violon et orchestre de György Ligeti, et enfin le poème symphonique Ainsi parlait Zarathoustra de Strauss.
Photo © Marco Borggreve
Pour en savoir plus
- [Vidéo] 7 questions à Patricia Kopatchinskaja (DE)
- Entretien avec The Telegraph (EN)
- Entretien de Patricia Kopatchinskaja sur moldavie.fr