1 000 visages
« Ososphère must be built », lisait-on chaque année sur les présentations du festival qui marque la rentrée strasbourgeoise. Pour cette édition, nouveau mantra, le festival des cultures électroniques se présente comme une « machine à vivre ».
L’Ososphère est un festival aux 1 000 visages que le public strasbourgeois a vu évoluer, prendre de nouvelles formes chaque année. Toujours en construction, Ososphère se fait et se défait suivant la trajectoire de la ville et s’adaptant à ses nouvelles contraintes. Ainsi, si la grand’messe mêlant musiques et arts numériques à La Coop a disparu par la force des choses, Ososphère se décline désormais en événements venant ponctuer l’année et la ville par « activations successives ». L’idée ? Capter et rendre ce qui fait l’essence d’une époque. Cette année, c’est donc comme une « machine à vivre » que se présente le festival. Première étape : un portrait protéiforme du monde en musiques électroniques. Durant 5 jours à La Laiterie, Ososphère s’attachera à emprunter les multiples chemins qui jalonnent le genre : passé, présent, futur, résistance et embrasement, house, techno, minimale et electronica. Du label Kompakt, compagnon de route du festival, aux nouvelles têtes européennes, rien n’échappe à l’œil attentif d’Ososphère. (C.B.)
Pour en savoir plus
- Ososphère revient à La Laiterie [article Rue89Strasbourg]