« Je suis partie de mon rêve d’enfant, celui de la danse classique.
Je suis partie de ce que je n’ai pas osé dire, faire, vivre. J’y suis allée à l’audace.
Et si Le lac des cygnes devenait un solo?
Et si la naïveté, la candeur, la vulnérabilité devenaient une force?
Je suis partie du ballet mythique, de la trame dramatique qu’offre l’oeuvre de Tchaïkovski.
Je suis partie du conte, dans le sens de raconter une histoire.
Une histoire qui raconte les archétypes de la femme, dans leur dimension universelle.
Une histoire qui dit que tout est possible. Une histoire d’amour. »
Un ballet presque classique, car la danseuse est comédienne, et joue de tout, d’elle-même autant que des péripéties du récit. C’est un jeu inédit, espiègle et rocambolesque qui se construit au fur et à mesure du spectacle, avec le public.
On pourrait s’attendre à un ballet sérieux et solennel.
On se fait surprendre par un spectacle sensible, burlesque et émouvant à la fois.
Compagnie Oleïa : Un lac, des cygnes