« Turandot » de Puccini au Théâtre National de la Sarre
Une nation en proie à la frénésie sanguinaire : la décapitation publique d’un prétendant de la princesse est imminente. Car la Princesse Turandot pose trois énigmes à tous ceux qui osent venir lui faire des avances.
Ceux qui ne connaissent pas les réponses le paient de leur vie. Mais c’est alors qu’un prince inconnu vient perturber l’idylle de l’intransigeance ; il entre lui aussi dans le jeu potentiellement mortel, et il gagne. Mais que gagne-t-il ? « Turandot » est le dernier opéra de Puccini. La fin, en particulier, allait devenir une épreuve pour lui, une quête sans fin, pleine de conflits. Ainsi, l’œuvre de Puccini se termine non seulement par la mort du personnage de Liù, mais aussi par la sienne. Avec la lutte pour la fin et la prétendue morale de l’histoire, l’une des questions centrales de « Turandot » se cristallise. Car quelle fin mérite la prétendue souveraine glaciale et tueuse d’hommes ? À Sarrebruck, on a opté pour le final recomposé d’après les esquisses de Puccini par Luciano Berio, l’un des plus importants compositeurs italiens du XXe siècle
Informations pratiques
- En italien surtitré en allemand et français
- Plus d’informations : www.staatstheater.saarland
Photo : M. Kaufhold