Exigence et convivialité
La 12e édition de la Symphonie des Deux Rives pointe le bout de son nez et annonce un programme riche, festif et populaire.
C’est la tradition chaque année depuis 2005 : l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg fête la fin de la saison avec un concert gratuit en plein air dans le Jardin des Deux Rives. Un lieu devenu emblématique non seulement pour cet événement, mais aussi car, longé par le Rhin, il est le symbole fort de l’amitié franco-allemande.
L’année dernière, plus de 12 000 spectateurs s’étaient déplacés pour écouter les 70 musiciens de l’orchestre. Un succès qui sera sans doute encore au rendez-vous, car ce dernier sort des sentiers battus : si l’orchestre a pour habitude de se produire dans de grandes salles (notamment celle du Palais de la Musique et des Congrès), cet événement en plein air marque le temps d’une échappée populaire, où l’exigence artistique de l’ensemble se mêle à la convivialité. Familles, amis, Français, Allemands : des spectateurs issus d’horizons et de générations différents se rencontrent pour partager un cocktail musical préparé soigneusement.
Cette année, l’orchestre renoue avec les classiques pour fêter l’arrivée de l’été. Au programme : L’invitation à la danse de Weber, partition subtile et délicate au doux parfum d’été, la Symphonie n°29 de Mozart, Saint-Saëns et Massenet interprétés par la violoniste Samika Honda, une version concertante de Tannhäuser, Einzug der Gäste de Wagner, Les Nuits d’été de Berlioz avec la soprano Nathalie Gaudefroy, Le Tombeau de Couperin de Ravel, La Marche hongroise de Berlioz et, enfin, un air léger et festif connu de tous, le célèbre Cancan d’Offenbach. (M.G.)