Tout comme les saisons changent dans la nature, les nouvelles interprétations ont le pouvoir de réinventer les classiques. Le compositeur britannique Max Richter en avait déjà fait une démonstration éclatante avec ses Quatre Saisons « recomposées ». Jolente De Maeyer et Michiel Vandevelde s’inscrivent dans ses traces pour ce « concert chorégraphié ».
La partition semble s’animer dans ce spectacle où la musicienne et le chorégraphe tentent d’abattre les frontières entre musique et danse. Les musicien·nes interprètent à la fois la partition de Max Richter et celle que Michiel Vandevelde a imaginée pour donner vie à cette musique. Les musicien·nes jouent donc debout, par cœur, et écrivent de leurs pas des motifs sans fin, parfois soulignés, parfois contredits par ceux d’une danseuse solitaire. Une soirée enchanteresse qui devrait séduire les mélomanes comme les amateur·rices de danse. Qui nous rappelle aussi que, face au changement, il y a toujours de nouveaux horizons à découvrir