Seul sur un podium de deux mètres sur deux, Arthur Perole investit cet endroit de générosité pure où corps et vibration des émotions ne font qu’un. Il s’immerge dans les propositions musicales de Marcos Vivaldi qui distille chansons d’amour, italo disco, new beat ou extraits d’interviews. Vêtu d’un simple débardeur à paillettes ou d’un manteau de fourrure, notre danseur romantique oscille entre sensualité, saccades, ralentis angoissés et besoin de tendresse. Cette célébration personnelle repose sur un mouvement permanent de gestes onduleux et intimes, qui donnent l’impression qu’il valse littéralement avec nos rêves, nos peurs et frustrations corporelles. Son travail des états de corps en métamorphoses successives focalise l’attention sur des isolations (visage, morphing, ralenti), invitant à un voyage dans son intériorité. La relation nouée avec les spectateur·rices déploie un imaginaire qui touche ainsi la complexité des êtres, la construction d’identités multiples et l’ambivalence des sentiments.
En partenariat avec
POLE-SUD, CDCN Strasbourg