Essai transformé
En mêlant l’électro au disco, avec quelques dérives country, lilabungalow maintient pourtant un cap cohérent et trace un sillon pop prometteur.
Avec leur deuxième album Peace to Gold, les mousquetaires de la génération DIY s’attaquent aux grands sujets de la vie. L’amour, la mort, la souffrance, le jeu et l’émanciptation sont placés dans un nouvel ordre à grands coups d’ironie et d’autodérision. D’un point de vue musical, on retrouve dans Peace to gold l’influence évidente des concerts live des deux dernières années. Les morceaux sont devenus plus profonds, plus durs, plus désinvoltes, mais aussi plus doux quand il le faut. Les frontières entre les genres demeurent fluctuantes. L’électronique croise le classique. Le disco côtoie la country alternative, mais on n’a jamais une impression de flou. Peace to gold marque l’étape d’un groupe qui aime faire confiance au hasard et préfère ne pas fonctionner selon des règles bien établies. René Kolditz, David Bönsch et Patrick Föllmer prouvent une fois de plus qu’ils ne sont pas d’éphémères épigones dans l’univers musical.
