L’état du monde pèse lourd sur Jeanne et Olivier. Elle vandalise des pubs. Lui rêve que sa génération brûle comme une guimauve. Voilà qu’une élection étudiante s’organise dans le cadre de la (honteusement sous-financée) « Semaine du futur ». Se cristallisent des sujets d’avenir, des occasions de résistance et ce goût commun de changer les choses. Tous·tes deux s’affrontent dans une campagne électorale menée sur fond de discours enflammés, d’expéditions ninjas, de collusion et de satanées licornes. Aussi exubérante que caustique, la pièce invite le public, sans trop se prendre au sérieux, à réfléchir au poids qu’il porte et à celui qu’il possède face au monde. Le Poids des fourmis jongle avec des questions de résistance citoyenne et d’abus de pouvoir. Est-il possible de transformer un système en suivant les règles ou la solution passe-t-elle par la désobéissance ? L’optimisme est-il une forme de déni ? Quel est le coût de la lucidité : inquiétude ou espoir ?