La Taïga court est un voyage à travers le monde, là où se joue un avenir que l’on sait proche. Là où progressent les déserts, où gonflent les fleuves. Là où (sur)vivent celles et ceux que touchent directement les bouleversements climatiques.
La Taïga court c’est aussi un panorama, un paysage textuel fait de mots éparpillés, de longues listes et de brefs dialogues, de typographies variées, de caractères 12 et de caractères 46, de points et de lignes, de pictogrammes. De souffles et de silences également.
Antoine Hespel nous donne à voir et à entendre les mots de Sonia Chiambretto, qui dresse le tableau de l’aveuglement du monde, mais aussi celui d’une incompréhension entre celles et ceux qui vivent l’écroulement des équilibres et celles et ceux qui les regardent… ou pas. Mais la poésie n’est pas une leçon de morale pour autant : à la manière du film Don’t Look Up d’Adam McKay, l’humour aussi peut aider à ouvrir les yeux. Pour son travail de fin d’études à l’école du TNS, le jeune metteur en scène s’est entouré d’une joyeuse équipe de sa génération, sur scène comme dans les coulisses.
Ils nous invitent, assis dans nos fauteuils sur le plateau, à regarder en face ce qui s’avance lentement vers nous.
Début de la prévente au Festspielhaus Baden-Baden
Début de la prévente Jonas Kaufmann, András Schiff, Hélène Grimaud, Les quatre saisons et le Takeover Festival - Réservez vos...
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