Sous la torture
Le théâtre politique d’Ariel Dorfman est un plaidoyer pour les Droits de l’Homme.
Les Conventions des Nations Unies stipulent l’interdiction de la torture. La réalité est cependant toute autre. Dans certaines régions du monde, on use de la privation de sommeil, des électrochocs ou de la simulation de noyade pour tenter de découvrir la vérité. Mais la torture peut-être réellement la mettre à jour ?
C’est la question que pose la pièce politico-psychologique Der Tod und das Mädchen (La Jeune Fille et la Mort) de l’auteur et essayiste chilien Ariel Dorfman. Lorsqu’un homme ramène aimablement son mari à la maison après une panne de voiture, Pauline Escobar est certaine d’avoir retrouvé celui qui l’avait torturée et violée du temps de la dictature militaire. Pour connaître la vérité, elle ligote l’étranger et le soumet à un interrogatoire, avec son mari pour juge. L’accusé signe un aveu. Mais cet aveu est-il vraiment la vérité ?
Pour en savoir plus
- Informations sur l’auteur Ariel Dorfman (EN)
- Der Tod und das Mädchen dans l’art et la littérature (DE)