Puisant dans le répertoire du cabaret berlinois, Monsieur K s’entoure d’artistes enivrants comme François Chaignaud, Jonathan Capdevielle et (sous réserve) Olivier Py, pour une aventure irrévérencieuse. Une forme qui se chante dans des textes allemand traduits en français, au plus proche du public, de la poésie, de l’humour et de l’ivresse.
À partir de 16 ans.
Au milieu d’un Cabaret fantomatique, où le piano serait aussi le comptoir du bar, où les tables des clients seraient un ersatz de loges, il convie ses artistes à venir se perdre joyeusement dans les méandres d’un répertoire de chansons allemandes que l’on croit connaître, mais qui sont loin d’avoir révéler toutes leurs saveurs. Et comme un fantasme se nourrit avec gourmandise, ce répertoire s’ouvre à des chansons plus contemporaines, et se réalise en français, en allemand et en anglais selon l’humeur des convives. Malgré toutes ces transgressions, ici le mot y est souvent vif et et le propos délicieusement politique ou satirique. On exulte dans une liberté de parole oubliée à l’orée des sombres moments que l’on sait. Mais le plus étonnant, c’est que cette irrévérence nous parle d’une manière troublante de notre monde d’aujourd’hui, de ses mauvaises manies, de nos dangereux penchants, le tout avec un humour ravageur et poétique.
D’après des chansons de Bertolt Brecht, Kurt Weill, Rainer Werner Fassbinder, Nina Hagen…