Chanter le monde
Dès la première note, on identifie Imany. A sa belle voix grave, à ses mélodies entre pop, folk, soul et blues. Aux paroles de plus en plus engagées de ses chansons.
Imany chante en anglais. Parce qu’elle le parle couramment et dit elle, parce que les paroles des chansons qu’elle écrit lui viennent spontanément à l’esprit dans cette langue.
D’avoir vécu New York laisse forcément des traces. Quand elle s’y installe, Imany a dix neuf ans, un contrat de mannequin en poche. Elle y restera finalement sept ans, découvrant un autre univers, une autre culture et surtout le goût pour la musique. Sous le charme Tracy Chapman ou de Billie Holiday, c’est à New York qu’elle commence à écrire ses premiers chansons, prend ses premiers cours de chant, tente sa chance auprès de producteurs américains. Mais c’est en France – à Paris en 2008 – qu’elle fait sa première scène, et démarre réellement sa carrière de chanteuse. En 2011 après la sortie de son premier album The Shape Of A Broken Heart, elle enchaine des tournées, à travers le monde portée par sa voix profonde et toute en nuances. Dans la carrière d’Imany, rien n’était écrit d’avance. Née à Martigues, au sein d’une famille nombreuse d’origine comorienne, elle a très tôt montré sa détermination à choisir son chemin, même s’il doit être plein de détours. Son second album, The Wrong Kind of War, sorti en 2016, inclut un hommage à Bob Dylan et témoigne une fois encore, de sa philosophie de vie « Le meilleur genre de combat, c’est celui qu’on a avec soi-même, pour aller bien, pour aller mieux ». Pour continuer de chanter et charmer le monde. (C.I.)
