Tudo bom !
Pianiste et chanteuse, la Brésilienne Eliane Elias passe avec aisance des standards du jazz à ceux du rock. À Bâle, elle revient à ses premières amours : la Bossa nova.
Née à São Paulo, Eliane Elias débute le piano à l’âge de 6 ans. À 12, elle était capable de transcrire les soli des monstres sacrés qu’elle écoutait. Ses modèles : Bud Powell, Art Tatum, Bill Evans et, évidemment, Antonio Carlos Jobim. Sa carrière d’instrumentiste, elle la démarre à l’âge de 17 ans, en accompagnant les musiciens brésiliens Taquinho et le grand Vinicius de Moraès. Elle quitte le Brésil pour New York en 198, année où elle publie son premier album, Amanda, en collaboration avec Randy Brecker. Elle multiplie les projets et les collaborations, avec Stan Getz, Joe Henderson, Herbie Hancock et Bob Brookmeyer, et est désormais partie des grandes voix du jazz brésilien. Après un détour par le classique, Eliane Elias revient à ses origines avec l’album Bossa Nova Stories, avant d’interpréter des morceaux de Jim Morrisson, Stevie Wonder, Paul Desmond ou Chet Baker dans ses deux albums suivants, Light my fire et I thought about you. Dans son dernier opus, Made in Brazil, elle retourne à ses premières amours. À son aise partout, elle confirme surtout son talent d’interprète et de grande voix du jazz.