La musique a emprunté différents chemins au tournant du XXe siècle.
Avec Ainsi parlait Zarathoustra, Richard Strauss compose un poème symphonique dont l’introduction est restée célèbre, et qui transforme en images musicales les grandes pages du livre de Nietzsche.
Avec la Symphonie de chambre n°1, donnée ici dans sa version pour grand orchestre signée par le compositeur lui-même, Schönberg ne se contente plus du luxe instrumental : sa musique n’est qu’aventure et instabilité.
Avec le Concerto pour violon, Berg, disciple et ami de Schönberg, renoue avec la forme concertante et cite à la fin de sa partition un choral de Bach dans un esprit d’apaisement éternel.