La règle d’or
Au même titre que Sharon Jones ou Lee Fields, Charles Bradley participe au renouveau de la soul, une touche de contestation en plus.
Découvert par Gabriel Roth, le fondateur du label soul Daptone, Charles Bradley a démarré sur le tard. Et pourtant, sa passion pour la soul s’est déclarée dès 1962, à l’occasion d’un concert de James Brown à l’Apollo Theater de New York. Les vicissitudes de l’histoire – et notamment le départ des membres de son band au Viêtnam – l’ont conduit ailleurs : il est devenu cuisinier. Ça n’est qu’à plus de cinquante ans qu’il a décidé d’entamer à nouveau un parcours dans la musique. Rapidement repéré, il rejoint l’écurie Daptone, tout d’abord en complément de programme de Sharon Jones, puis seul avec son band. Il a enregistré deux albums qui comptent parmi les chefs d’œuvre du revival soul de ces dernières années, entretenant la flamme d’un son rhythm’n’blues bluffant d’émotion et d’intensité. Loin des gimmicks du genre, Charles Bradley impose sa voix dans un registre funk seventies, comme en témoigne The Golden Rule, un hit que ne renieraient ni les Temptations ni le grand James Brown lui-même. (E.A.)
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Pour en savoir plus
– Annonce du concert sur le site de la Kaserne
– Le site de Charles Bradley
– Le site de Daptone Records
– [Vidéo] Charles Bradley, The Golden Rule, Live on KEXP
– Le site La blogothèque à propos de Charles Bradley
BONUS
L’album No Time for Dreaming de Charles Bradley sur Grooveshark