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Un grand merci pour 39 ans de magie !

Cet été, Reid Anderson, le directeur du Stuttgarter Ballett, quitte son ensemble. Après 39 ans d’innovation, d’énergie débordante et de création sans limite, d’anciens danseurs et de célèbres chorégraphes vont profiter de cette semaine-là pour honorer, avec le public, ce pilier du lieu. L’occasion de revivre de superbes représentations d’Onéguine ou de Lulu, la femme fatale. L’occasion aussi de découvrir en avant-première l’enregistrement du ballet de John Cranko, Romeo et Juliette, de faire un tour dans l’histoire du ballet et de se laisser emporter par les talents en devenir. Quelle semaine !

 

C’est en 1967 que le danseur Reid Anderson a entendu le nom de John Cranko pour la première fois. Il ne se doutait sûrement pas à quel point cette rencontre allait changer sa vie. Deux ans plus tard, il quittait le Canada et se faisait engager au Stuttgarter Ballett par ce grand chorégraphe. Il y fût danseur pendant 17 ans, une période qui le fit connaître dans des rôles comme Onéguine par exemple. Quelques temps plus tard, il devint directeur du ballet, et lui donna une teinte plus fraîche, plus internationale. En 22 ans, le ballet a présenté de nombreuses créations marquantes. Il fit connaître des artistes aujourd’hui reconnus dans le monde entier (comme Marco Goecke et Christian Spuck) et fit de la John Cranko Schule (l’école de John Cranko) un lieu d’idées nouvelles et sans limites.

Et voilà qu’après 39 ans, Reid Anderson raccroche les patins, et qu’on lui rend hommage pour l’ensemble de son œuvre. Une semaine durant seront présentées des chorégraphies à couper le souffle et de grands classiques, comme Onéguine. Il y aura aussi l’avant-première du film du ballet Romeo et Juliette, de John Cranko, un enregistrement qui sortira dans les cinémas allemands à la fin de la semaine. Ce sera aussi l’occasion de revoir de merveilleux spectacles de danse comme Die fantastischen Fünf ou Fancy Goods de Marco Goecke. Les plus nostalgiques pourront se rendre au One-Man-Show de Reid Anderson, un entretien avec le directeur, qui racontera ses meilleures anecdotes.

Et pour ceux qui n’arriveront plus à avoir de places, il sera possible, le dernier jour, d’assister à la retransmission sur grand écran du Ballett im Park du gala de la John Cranko Schule et du gala de clôture.

On sent que cette semaine se finira les pieds en compote, avec un message en tête : que l’art rassemble les gens et les fait se dépasser. Alors encore merci, Monsieur Anderson, pour ces merveilleuses années. On vous souhaite le meilleur !

 

Photo : Roman Novitzky


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