Du 20 au 29 juin prochain, pour la 7e année consécutive et après une édition 2024 haute en couleurs, les Scènes sauvages mettront à l’honneur des artistes aux univers puissants et singuliers !
La particularité de ce festival est de faire du théâtre dans des lieux qui ne sont pas des théâtres. Les Scènes sauvages investissent donc des endroits singuliers de la Vallée de la Bruche, s’emparent d’espaces du quotidien et de passages pour y jouer des spectacles, inventer un patrimoine de la vie commune et proposer aux spectateurs une expérience inédite.
Le festival, c’est aussi un groupe d’une cinquantaine de bénévoles passionnés, sans lesquels rien ne serait possible, une troupe d’acteurs et actrices amateurs renouvelée chaque année, des partenariats avec le tissu associatif et artisanal local… et beaucoup de débrouille ! Lors des soirs de représentations, la restauration est assurée par des restaurateurs locaux, qui proposent des spécialités élaborées à partir des produits issus de productions régionales. La singularité de sa proposition fondatrice, la très grande qualité de sa programmation, la singularité des sites choisis, la très grande diversité des équipements touristiques présents dans la région, l’attractivité de ses tarifs de billetterie sont autant de conditions optimales propres à rendre possible une rencontre entre les publics de spectateurs avertis et les amateurs de grands espaces, entre les populations urbaines autant que rurales, et de toutes les classes sociales.
Programmation :
Vivarium – 22 juin à 17h00 – La ferme du Haut-Lachamp
D’après le roman Gros câlin de Romain Gary – Mise en scène, adaptation et jeu de Fred Cacheux
Monsieur Cousin est un timide statisticien. Pour combler son manque de tendresse, il a adopté un python et l’a nommé Gros-Câlin. Son joyeux optimisme est ridicule, pathétique et surtout très émouvant. Il tient à raconter son histoire et que tout soit dit. Car avoir un python chez soi ne simplifie pas les relations sociales. D’autant que Monsieur Cousin est amoureux de Mademoiselle Dreyfus, sa collègue de bureau. Et il nous entraîne dans ses méandres. Car ce n’est pas l’homme qui conduit le récit, mais le récit qui conduit l’homme.
Longueurs d’onde – 26 juin à 20h30 – Foyer protestant
Mise en scène de Bérangère Vantusso – Mise en image de Paul Cox – Avec Hugues De La Salle, Laura Fedida
Et ils se sont aperçus que les travailleurs n’étaient pas non plus des… des bêtes à produire. Ils savaient réfléchir les travailleurs ! Ils savaient penser aussi. Et ça c’est le résultat de la radio.
Le beau monde – 28 juin à 19h00 – Foyer protestant
Création collective d’Arthur Amard, Rémi Fortin, Simon Gauchet et Blanche Ripoche
Deux hommes et une femme s’adressent à nous. Cela a tout l’air d’être du théâtre, mais ces individus un peu gauches ignorent tout ou presque de cet art. Dans la société dystopique qui est la leur, et depuis laquelle ils nous parlent, le théâtre a disparu, comme la plupart des rites sociaux que nous connaissons aujourd’hui : les élections, le football ou même un simple baiser ! Tels des anthropologues, ils tentent de partager ce qu’ils comprennent de notre époque, ses rituels, ses mythologies, ses usages étranges ou sublimes, et les individus qui l’ont composée.
Hermetic Delight – 29 juin à 21h30 – Foyer protestant
Concert de rock alternatif
Il y a les chansons qui sont faites pour tenir debout et celles qui sont écrites pour tomber. Hermetic Delight oscille entre les deux : une pop qui cogne autant qu’elle enlace, où la tension des guitares flirte avec l’abandon des mélodies ! Et puis ces synthés, là, qui brouillent les pistes, entre éclairs froids et mirages lumineux… Le trio se joue des frontières entre les genres, avec des guitares incisives, des rythmes instinctifs et une voix magnétique qui tient tout ensemble.
Et bien d’autres spectacles encore sont prévus !
