Au programme de l’Été au Musée Würth 2021 : des ateliers de découverte et d’initiation à l’utilisation des pigments naturels et des pigments minéraux, un atelier étonnant autour de la technique du cyanotype, adapté aux familles, des ateliers couleurs pour les créatifs.
Communiqué de presse
L’implantation peut surprendre, elle est en réalité parfaitement cohérente. Établi depuis 2008 dans la Zone Industrielle Ouest d’Erstein, et partageant son parvis avec le siège français de l’entreprise, le Musée Würth illustre les liens étroits qu’entretient le collectionneur Reinhold Würth avec l’art, ainsi que son souhait de le diffuser au plus grand nombre.
Imaginé comme l’écrin naturel du musée, le parc conçu par la paysagiste Martine Rascle, trophée de l’Arbre d’or 2000, constitue le véritable cœur du site. S’étendant sur 5 hectares, il suscite des perceptions multiples, de loin comme de près. À l’échelle de la parcelle, les espaces s’enchaînent, du plus minéral au plus naturel, du plus visible au plus secret, du plus lumineux au plus ombragé.
« Dans la plaine agricole d’Alsace, les bosquets forestiers laissés par les paysans sont des abris pour la faune et des points de repère. C’est à ces bosquets ponctuant les cultures que le projet se réfère. Le projet fut bien de créer un bosquet qui serve de cadre au bâtiment et l’ancre dans le paysage en l’extrayant de son environnement banal de zone d’activités. Un bosquet qui soit un havre de paix pour les animaux et pour les Hommes. »
Martine Rascle, paysagiste
Depuis l’été 2020, de nombreuses initiatives environnementales sont soutenues par l’entreprise Würth France pour encourager sa transition vers un mode de fonctionnement et de gestion plus écologique.
Dans cette optique, de nombreux aménagements ont été proposés pour faire de ce site industriel dans son ensemble un véritable refuge pour la biodiversité – le groupe s’est notamment associé avec la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) et s’engage à pratiquer le fauchage tardif sur certains espaces. Au gré de ses cheminements, le visiteur peut ainsi découvrir les parterres de fleurs des champs, essentielles pour les polinisateurs, le potager d’entreprise, son compost ainsi que sa ruche.
Dans cette optique et après des mois de restrictions, c’est au sein de ce parc repensé que le musée souhaite inviter les visiteurs, petits et grands, à différents ateliers mêlant art et nature.

Cyanotypes : Impressions botaniques
… propose ainsi de découvrir la technique du cyanotype, cet ancêtre de la photographie qui permet de laisser une empreinte sur papier en faisant réagir un composant chimique à la lumière. Après une visite du parc, chaque participant sera amené à expérimenter ce procédé et à garder une trace artistique de la nature qui l’environne.
Couleurs au naturel
… propose plusieurs ateliers autour des pigments d’origine végétale, de la découverte des plantes tinctoriales à la création des pigments et leurs différentes utilisations.

Pigments minéraux : fabrication et peinture
… propose à l’inverse d’expérimenter la préparation de pigments à partir de minéraux et de roches, puis de matières picturales – acrylique et aquarelle – avant de finalement les utiliser pour peindre comme les artistes du Moyen-âge ou de la Renaissance.
De culture en culture
… propose une visite comparée du parc, refuge de biodiversité, et du jardin Canop’Terre à Erstein, centre de formation à l’agroécologie. Le visiteur est ainsi amené à découvrir l’atmosphère relaxante (et artistique) du parc et la pratique de la permaculture, un mode de culture respectant la biodiversité.
Photos : Benoit Linder