Le rappeur bruxellois Avishaï nous présente cet automne un premier EP, mais l’auteur-compositeur-interprète de 28 ans n’en est pas à son coup d’essai. En 2015 déjà, il transformait en musique son amour du rap US découvert et confirmé par un séjour d’un an en Californie. Un double-crush qui prendra la forme d’une mixtape intitulée ‘The Glory Days’ avec laquelle il se fera repérer lors du Concours Circuit et du Tremplin de Dour.
Le jeune homme fait ensuite des études, apprend à produire ses propres morceaux et à intégrer son background de multi-instrumentiste dans ses prods. Parallèlement, il digère son retour en Belgique avec la nostalgie de cette période dorée aux USA, et finit par s’inspirer de ce deuil difficile dans son processus d’écriture. À l’image du single « May » qui arrive aujourd’hui et qui parle de son dernier jour sur place et de l’incapacité à faire ses adieux.
Comme illustré dans le clip (qui sortira le 8/10), Avishaï évoque dans « MAY » ce fantôme qu’il pourchasse en vain, essayant de capturer à nouveau la magie de cette période initiatique. Comme pour l’exorciser une fois pour toute.
Un fantôme qui finit par brûler, comme une page qui se tourne, un moment figé du passé qu’il tente à contre-cœur de laisser partir. Un titre en intro à son premier EP qui porte le nom évocateur et tout aussi nostalgique de « LAST TIME I SAW YOU« .
De la mélancolie dans la thématique, de la nostalgie dans les lyrics, mais en contrepoint énormément de couleurs dans ses productions faites de nappes mélodiques presque spatiales, de sonorités subtilement west-coast et de rythmiques à faire trembler la sono au ralenti.
Un premier single qui est la porte d’entrée vers son univers musical et artistique et dont vous allez découvrir les multiples facettes ces prochains mois.