Clairs-obscurs, imagerie sombre mais musique lumineuse, minéralité électrique et racée, le style de Whispering Sons, combo belge et sans doute européen, s’affine de geste en geste, d’acte en acte. Ainsi paraît ces jours-ci un nouvel album ‘The Great Calm » qui prolonge une trajectoire déterminée et minutieuse jusque dans ses basculements et éruptions glacées. Au cœur de cette trajectoire, la scène comme lieu de catharsis et d’instants cruciaux. Dont acte à La Laiterie.
Armé d’une basse, d’une guitare et de machines, Fragile Figures propose une musique instrumentale dévoilant un univers aussi vaste que captivant. Si le groupe présente sa musique comme de la « cinematic noise », il est en réalité peu évident de définir ce qu’il fait en des termes classiques, bien que l’on y trouve des influences cold wave ou post-rock. C’est bien là leur force et leur originalité. Il se tient en marge des carcans habituels et délivre des prestations scéniques toutes en puissance et tension. Ce sont aussi les visuels et projections, constitutifs de la dimension cinématographique du groupe, qui font de ses concerts des expériences particulièrement immersives et atypiques.
