Sous les fleurs est un nouveau conte dansé de Thomas Lebrun après…de bon augure (2020), où le chorégraphe proposait une déambulation aussi facétieuse que pudique dans sa volière musicale. Aujourd’hui, ce sont des fleurs : des couronnes qui ceignent des cheveux tressés, les broderies aux couleurs vives qui ornent caracos et jupes. Les fleurs : les sourires et les embrassades lentes. Des silhouettes chatoyantes cousent, se confient silencieusement et se coiffent mutuellement – ce sont des mains qui dessinent dans l’espace et des bras qui le caressent. La pièce tient du documentaire : chez les Zapotèques, les Muxes, nées masculines, vivent pleinement leur féminité, au sein même du groupe sans toutefois avoir le droit de convoler. Comme un miroir inversé, en Occident où deux hommes peuvent faire couple, cette féminité est traquée. Traversés par ces paradoxes, les corps des cinq danseurs finissent par se troubler et verser dans une expressivité plus onirique, proche de celle de Pina Bausch.
Le TnS cherche des volontaires pour Seppuku d’Angélica Liddell
Le Théâtre national de Strasbourg cherche des figurants et figurantes pour la création Seppuku d'Angélica Liddell, avant le 15/01/26. Dans...
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