Altiste et violoniste dialogueront dans la Symphonie concertante de Mozart, avec son mouvement lent si poignant que balaie le pétillant finale. La Première Symphonie de Brahms nous plongera ensuite dans un romantisme ardent, même si le compositeur allemand se plaignit d’avoir senti sans cesse l’ombre de Beethoven sur ses épaules pendant les quatorze longues années que dura la gestation de l’oeuvre. Sans aucun doute, l’héritier égale son modèle dans cette partition grandiose, qui progresse inéluctablement de l’ombre à la lumière et finit en apothéose.










