Dans Puisque c’est comme ça, je vais faire un opéra toute seule, tout commence par une grande colère. Celle d’Anja, qui déborde d’envies, de musique… et qui entre dans une grande colère d’enfant, quand, dans sa classe, elle dévoile son désir d’écrire un opéra et que la directrice lui explique que les grandes compositrices, ça n’existe pas. Alors, Anja se révolte, – pour en terminer avec l’injustice, les interdits, les injonctions à devenir autre chose que ce qu’elle veut être : libre ! Elle s’enferme dans sa chambre pour faire son opéra
toute seule. Elle y convoque l’inspiration : les fantômes du passé, son folklore ancestral tout autant que les riffs de guitare électrique de ses idoles contemporaines, et promet : « Moi, Anja Karinskaya, je serai la plus grande compositrice de tous les temps. »
À travers la révolte d’Anja, c’est bien la force d’autonomie d’une toute jeune fille qui nous intéresse. Mais aussi l’assurance que les colères d’enfants, loin de n’être que des caprices, sont parfois d’immenses puissances de réinvention.
- 45 min
- Mise en scène et scénographie : Claire Diterzi
- Texte et musique : Claire Diterzi
- Collaboration artistique : Kevin Keiss
- Régie générale : Jean-Paul Duché en alternance avec Thomas Delacroix
- Avec Anaïs de Faria, soprano