Poltrons, bouffons et soubrettes : la commedia dell’arte est à l’honneur d’un nouveau projet musical transfrontalier aux Dominicains de Haute-Alsace.
Cette première présentation au public réunit de jeunes chanteurs de la vallée rhénane, issus de l’Opéra Studio de l’Opéra du Rhin, de la Musikhochschule de Freiburg et de la Musikhochschule de Bâle. Dans cette mise en scène signée d’une artiste franco-allemande, on plonge aux sources de l’opéra bouffe et on devine les non-dits derrière les masques…
La commedia dell’arte, ce théâtre all’improviso, apparaît au XVIe siècle en Italie. Pendant plus d’un siècle, les compagnies de théâtre, souvent familiales, s’installent dans les villes-phares comme Bergame, Venise, Bologne, et Naples et divertissent le public sur les marchés et à la cour des nobles. Au centre de la commedia dell’arte œuvrent des personnages au caractère très typique. Les acteurs s’approprient ces personnages, les gardent en général toute leur carrière.
Joués avec des demi-masques, avec un langage corporel si particulier à chacun, ils portent des costumes qui reflètent leur statut social. Le valet rustre et balourd Arlequin, le riche marchand de Venise Pantalone, le docteur de l’université de Bologne, le Capitaine napolitain couard et vaniteux, ou la belle Colombina : pleins de faiblesses et de défauts, tous restent humains et sont si tragiques dans leur malheur qu’ils en deviennent drôles et attachants.
DISTRIBUTION
Friederike Schulz mise en scène
Artistes lyriques de l’Opéra Studio de l’Opéra national du Rhin, la Musikhochschule de Freiburget la Musikhochschule de Bâle
INFORMATIONS PRATIQUES
- Dans le cadre du projet Opéra trinational avec le soutien de la Baden-Württemberg Stiftung
- Plus d’informations sur le site des Dominicains de Haute-Alsace, Guebwiller : www.les-dominicains.com
Photo : Dominicains de Haute-Alsace