En route pour les Nancyphonies 2023
Festival majeur du Grand Est, les Nancyphonies 2023 sont riches de 18 concerts et 3 masterclasses publiques. Jeunes étoiles à l’aube de leur carrière ou artistes au firmament, tels André Manoukian et Jean-François Zygel (10/07), Emmanuel Rossfelder et le Tango Quartet (22/07) pris dans la fièvre latino, Vladim Tchijk et Les Virtuoses (16/07), poètes des concertos de Chopin et Mendelssohn ou encore le pianiste Ingmar Lazar, poète de l’émotion en terre romantique… la programmation s’annonce riche !
La jeunesse rayonnera avec le duel amoureux de Louise Akili et du jazzman Dexter Goldberg (07/07), comme au talent des pianistes Camille El Bacha (09/07), Delphine Co (11/07), Ionah Maiatsky, Alphonse Bich (08/07) et Laure Cholé (13/07), de retour au kiosque à l’ombre des marronniers centenaires.
Jazz et classique, un duel à l’amour (07/07)
Dexter Goldberg, étoile française de la scène jazz formé au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, répond par ses improvisations jazz aux plus belles pièces du répertoire classique interprétées par Louise Akili, pianiste classique aux goûts et talents multiples, formée elle aussi au Conservatoire de Paris et au CRR de Paris, qui vient de partager la scène avec Agnès Jaoui. Une création en terre d’émotion et de surprises, où tout peut arriver…
L’heure exquise (08/07)
Né à Paris en 2002, Alphonse Bich entame des études supérieures scientifiques avant d’intégrer le cycle préparatoire supérieur au CRR de Paris, où il obtient son diplôme d’études musicales. Lauréat en 2022 du concours international de piano Vítězslav Novák en République Tchèque, il impressionne par sa virtuosité naturelle, sa maîtrise de la sonorité et une sensibilité toute en élégance.
Romantique (13/07)
Né en 1993, Ingmar Lazar a été formé à la Hochschule de Hanovre puis au Mozarteum de Salzbourg. À tout juste 30 ans, il s’est produit sur les plus grandes scènes, au Concertgebouw d’Amsterdam, au Rudolfinum de Prague, Salle Gaveau, à la Roque d’Anthéron, à la Seine musicale, à l’Atheneum de Bucarest… Ses deux derniers enregistrements consacrés à Schubert et à Beethoven ont reçu les éloges de la critique (5 étoiles de Classica, choix de France Musique…). Il explore à Nancy les plus belles pages du romantisme en reliant les univers intimes de Brahms, Liszt, Franck et Mendelssohn.
Tango (22/07)
« Leur Schubert s’appelle Piazzolla et leur champ d’action, le tango. L’ensemble repose sur l’accordéon souverain de Thomas Chedal, qui offre une lumineuse interprétation de l’Opale Concerto de Richard Galliano, et sur le piano ample et accueillant de Fanny Azzuro. Le violon vagabond de Fanny Stefanelli contribue aussi à la flamboyance d’un programme qui associe créateurs d’hier (entre autres, Astor Piazzolla) et d’aujourd’hui. » Le Monde. Pierre Gervasoni. Le Tango Quartet invite à la fête la star de la guitare, Emmanuel Rossfelder qui magnifie ce répertoire de sa sensibilité à fleur de peau.
