DANS LE MALADE / IMAGINAIRE, LA FEMME PEUT JOUER À ÊTRE L’HOMME ET INVERSEMENT
Extrait de Le Malade / Imaginaire :
« Béralde : Ce que j’en dis n’est qu’entre nous, et j’aurais souhaité de pouvoir un peu vous tirer de l’erreur où vous êtes, et, pour vous divertir, vous mener voir sur ce chapitre quelqu’une des comédies de Molière.
Argan : C’est un bon impertinent que votre Molière avec ses comédies, et je le trouve bien plaisant d’aller jouer d’honnêtes gens comme les médecins.
Béralde : Ce ne sont point les médecins qu’il joue, mais le ridicule de la médecine.
Argan : Par la mort non de diable ! si j’étais que des médecins, je me vengerais de son impertinence ; et quand il sera malade, je le laisserais mourir sans secours. »
Pas vraiment malade et pourtant bien souffrant, Argan trouve dans la médecine le remède au mal qui l’entoure. Trahit par son épouse, moqué par son frère, contrarié par sa fille et dupé par Toinette, sa servante travestie… Faut-il encore subir les comédies de Molière et risquer mourir de rire ?
Car rire c’est du sérieux ! C’est contagieux et ça se propage d’une époque à l’autre dans l’imaginaire drolatique d’un trio de comédiennes-transformistes qui signe une version féminine et loufoque de ce grand classique. Céline D’Aboukir, Pascale Jaeggy et Aude Koegler auscultent l’esprit et le corps des personnages pour transmettre leur savoir médical et leur virus du jeu. Et riront bien qui riront les dernières…
- Dès 11 ans
- Durée : 1h10
- Rencontre avec l’équipe artistique après la représentation du jeudi 15 février
- D’après Molière
- Mise en scène collective
- Avec Céline d’Aboukir, Pascale Jaeggy, Aude Koegler
- Scénographie : Antonin Bouvret
- Création lumière : Sébastien Small
- Costumes : Florence Bohnert