Quand la clémence s’impose
Le dernier opéra de Mozart, une œuvre sur la bonté et la miséricorde, arrive sur la scène du Staatstheater Mainz. Avec Steven Ebel dans le rôle principal et Samuel Hogarth dans la fosse, c’est presque une masterclass qui nous attend !
L’empereur Tito a bon cœur. C’est avec calme et bonté qu’il écoute son peuple, répond aux questions et à toutes les sollicitations qu’il peut. Quand ses sujets réprouvent sa future femme, il rompt. Sa deuxième promise, il la laissera à un ami, et sa troisième, et bien, c’est elle qui fomentera un complot contre lui pour tenter de l’assassiner. On pourrait alors penser qu’avec un tel déferlement de haine, Tito rangerait sa bonté au placard. Mais non : chez lui, la clémence règne…
La jeune metteuse en scène Katrin Sedlbauer a donc décidé d’explorer l’indulgence au Staatstheater Mainz et de soulever certaines questions : comment se comporter en temps de crise ? Comment gagner le respect, avec une main de fer ou de par sa générosité ? Ce sont des questions que l’on se pose tous les jours, ou plutôt que certains devraient se poser plus souvent.
Samuel Hogarth, direction musicale
Katrin Sedlbauer, mise en scène
Avec
Steven Ebel, Nadja Setfanoff, Alexandra Samouilidou, Geneviève King, Vero Miller / Maren Schwier (Junges Ensemble), Stephan Bootz
Choeur du Staatstheater Mainz
Orchestre Philharmonique Mainz
Photo : Andreas Etter