Cette danse-là fascine. Dans Insacialbe, une création applaudie au Festival de Flamenco de Séville, Lucía Álvarez La Piñona prolonge dans le mouvement et l’émotion l’obsession qui l’habite : obsession du désir et des plaisirs soi-disant interdits. En plusieurs séquences introspectives, elle se dévoile sans honte ni pudeur, à la fois vulnérable, excessive et animale. Les pas, la guitare et les voix pleines de cinq interprètes masculins répondent à la danse puissante et charnelle de l’artiste andalouse. Presque une transe, dans laquelle le/la spectateur·rice est convié·e non pas comme un oeil extérieur qui regarde mais comme un coeur insatiable lui aussi, invité à flamber.
Evelyn Zelada Biecher : debout pour la culture !
À Strasbourg, Evelyn Zelada Biecher, directrice artistique de l'espace culturel Quai de Scène, ouvert en tout début d'année, se lève...
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