Figure inclassable du New York des années 1970, Julius Eastman a mêlé pulsation, spiritualité et fureur dans une œuvre incandescente, à la croisée du minimalisme et de la performance. Collaborateur de Meredith Monk, Arthur Russell ou Peter Maxwell Davies, il explorait les marges du sacré et du politique avec une intensité rare. Son art, traversé de transe et de provocation, faisait de chaque pièce une affirmation d’existence, un manifeste contre l’effacement. Longtemps oublié, il renaît aujourd’hui comme une légende, prophète d’une musique libre, viscérale et indocile, d’une humanité vibrante, toujours en lutte et en lumière.
Ce projet, porté par le Conservatoire de Strasbourg à la demande du Couvent, s’inscrit sous la direction artistique de Wilhem Latchoumia, pianiste d’exception et résident aux Dominicains en 2026. Autour de lui, une nouvelle garde de pianistes virtuoses se réunit pour plonger dans ce répertoire dense, jouissif et exaltant.
Une expérience inédite et exceptionnelle, à l’image de cette œuvre hors norme, à la fois vertigineuse et extatique.










