Qui va attraper le bouquet ?
Musique des balkans, danseurs enthousiastes et éclats de rire retentissants vont faire de cette soirée un moment inoubliable. On se marie à Mainz !
Les beaux jours arrivent, et c’est aussi la période des faire parts de mariage dans la boîte aux lettres, ces jolis cartons d’invitation qui nous proposent de venir célébrer l’entrée dans la vie conjugale de joyeux amoureux. On échangera les alliances un samedi de printemps, on découpera le gâteau, et on fêtera jusqu’au bout de la nuit. Tout n’est que joie, effervescence et gaieté. Mais il faut veiller à ce que tout se passe bien, pour que le bouquet ne finisse pas dans l’assiette, et que la grand-mère ne s’endorme pas sur son strapontin, avant que tout le monde ne se ridiculise sur la danse des canards.
C’est une journée de folie, de spontanéité, où on fête l’amour et l’instant présent. C’est un peu la vision de Koen Augustijnen et Rosalba Torres Guerrero. Avec la compagnie de danse de Mainz, le groupe Vibes et quatre comédiens, ils créent un magnifique bouquet, assemblage de plusieurs genres différents. Avec Hochzeit, Le belge Koen Augustijnen, un des chorégraphes de l’ensemble Les Ballets C de la B d’Alain Platel, monte une collaboration inédite avec la danseuse suisse Rosalba Torres Guerrero, que le public français a pu découvrir (et applaudir) récemment dans Phèdre(s) avec Isabelle Huppert. Le chorégraphe reste fidèle à son caractère curieux et réunit à nouveau acrobaties et danse. Il invite à l’émotion, à danser pieds nus sur les tables, et à prendre part à ce joyeux canon. Cela donne plus envie que les éternelles dragées, non ? (J.L.)
Photo © Andreas Etter
