Un festival en immersion totale avec plusieurs dizaines de milliers de supporters, une cinquantaine d’artistes, 4 scènes, 1 camping euphorique et une mystérieuse Catrina mexicaine sur son affiche. ¡Qué Padre!
Dis-moi-pas-que-c’est-pas-vrai !? Voilà sans doute ce que se diront, le 3 juillet au réveil,
les festivaliers en chemin pour la journée d’ouverture des Eurockéennes.
Ce jeudi – très show – voit les docteur honoris causa du métal Iron Maiden croiser le fer avec leurs compatriotes britanniques The Raven Age et les suédois d’Avatar. De quoi donner le la (5e corde) des jours suivants avec également côté guitares, les headbangers parodiques d’Ultra Vomit, la sensation indie-rock mondiale du moment The Last Dinner Party et pop désinvolte et mélodique des australiens Royel Otis. Brut, saturé, puissant, ainsi s’avance la relève rock en 2025.
Qu’elle débarque à Belfort depuis Londres pour High Vis, Marseille pour Landmvrks, ou de la ville d’à côté pour Last Train.
Jours heureux au Malsaucy
Dis-moi-pas-que-c’est-pas-vrai !? Voilà aussi ce qu’ont dû se dire, ce jeudi, les acharnés du dancefloor en découvrant la venue de DJ Snake aka l’ambassadeur de France de l’EDM.
Que leur joie demeure : le producteur parisien ne vient pas seul. Le duo Justice fera rayonner son colossal nouvel album Hyperdrama au Malsaucy cet été. Deux pointures électro tricolores qui lancent, du bon pied, une programmation faisant justement la part belle à une scène française réinventée. Jugez plutôt : au fil des jours (4) et des scènes (4), s’entremêlent les chansons à pattes d’eph de Clara Luciani, les tubes à surfer de La Femme, la pop imagée de Malik Djoudi ou les facéties de l’homme bleu Philippe Katerine.
Avec SDM, Kalash et Damso, le hip-hop en français est également dans la place, soit jamais loin de la grande scène. Il voisine avec le reggae soul de Mortimer, la chanson urbaine de l’enfant d’Alger Tif, ou le grime des nord-irlandais de Kneecap. Comme au rugby, ces derniers partagent aux Eurocks le même maillot que leurs camarades dublinois de Lankum, héritiers d’un neofolk séculaire.
Bien plus qu’un festival
Dis-moi-pas-que-c’est-pas-vrai !? Fidèles à leur ADN, les Eurockéennes se distinguent également en 2025 par des projets artistiques particuliers. Porté par la Comédie-Française, le spectacle “ Gainsbourg Point Barre ” par Les Serge rend un vibrant hommage à l’homme à la tête de choux, avec quelques invités de choix attendus sur scène. Tandis que le plateau Bad Gyal Bouyon Lé Bon , propose d’initier les festivaliersau bouyon, un pas de danse et un style musical d’origine antillaise. Même à 7.000 km de leurs bases guadeloupéennes, comptons sur Holly G et Totally Spice’s pour faire grimper la température et les bpm à 160.
Un peu comme notre impatience jusqu’au 3 juillet. Surtout si l’on précise de nouveaux artistes rejoindront l’affiche ces prochains mois. Dis-moi-pas-que-c’est-pas-vrai !?