Direction la saison 2025-26 du Théâtre national de Strasbourg, la deuxième entièrement conçue par Caroline Guiela Nguyen et ses équipes, avec Envisager la nuit, chapitre 3 : It triggers me.
La performance nous oblige parfois à regarder ce qui dépasse les frontières du représentable. Quelle est la portée esthétique et politique de ces expériences transgressives qui nous bousculent et instaurent le dissensus ? Jusqu’où la liberté créative peut-elle s’autoriser à éprouver le public ?
Pour ce chapitre 3 d’Envisager la nuit, le TnS et les élèves de l’École, en maîtres et maîtresses de cérémonie, invitent artistes, penseurs, philosophes pour poser les questions qui fâchent et agitent nos cerveaux. Les règles de cette nouvelle édition restent les mêmes : des tables rondes au beau milieu de la nuit, une parole libre, des performances, du son, des croissants à 6 heures et, cette année, un seppuku au lever du jour ! En effet, pour la première fois dans le cadre d’Envisager la Nuit, un spectacle exceptionnel sera programmé dans le prolongement de notre insomnie collective consentie. C’est Angélica Liddell, figure majeure de la performance, qui viendra clôturer — ouvrir ? — cette expérience totale avec sa création Seppuku El Funeral de Mishima, présentée aux premiers rayons du soleil.