« Au petit matin, debout sur tes deux pieds, tu descends la vallée
Le jour est nouveau, t’écoutes les oiseaux chanter
Le vent te pousse tu avances sans te retourner
Tu bois l’eau de la rivière et tu sens la fin de l’été
Tous les soirs avant de te coucher
Sous l’éclat de la lune ta peau scintille et tu trouves ça beau
Les soirs quand tu te couches enfin
Tu ne sais plus très bien
Pourquoi vouloir une fin à ce chemin »
Virée de son boulot au musée de la Tuile, chassée de chez elle, ses meubles confisqués, Dominique toute seule est-elle en train de disparaître ? Délaissant la ville, elle s’en va sans regrets, par les chemins. Libre et affamée d’herbe tendre, à la rencontre d’authentiques solitaires ; énigmatique gardienne forestière et menhir mélomane. Arpentant les sous-bois de ses émotions intimes, Dominique s’en allait tout simplement…
Avec des mots justes pour dire les choses difficiles, Marie Burki emporte grands et petits dans un conte féérique et mélodieux. Tous cueillis par l’imaginaire fantasmagorique d’acteurs-enchanteurs qui dessinent en ombre et en lumière les contours sensibles et poétiques d’une forêt merveilleuse. Ils chantent l’aventure sylvestre d’une marginale renouant avec l’amitié, la douceur, le rire et la simplicité de tout le bonheur du monde.
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