Cette création dansée, repose sur le juste équilibre auquel chacun d’entre nous aspire, entre les trois aspects de notre développement personnel: notre maman, nous même, et la relation qui s’invente entre notre maman et nous-même. Ce triple regard, dansant, fait ressurgir les émotions inscrites en chacun de nous, que nous ressentons à chaque étape importante de notre vie. L’amour que porte l’enfant à sa mère et réciproquement, reste inchangé à travers le temps, que l’on ait 1, 25, 35, 60 ou 90 ans, nous sommes tous et toujours l’enfant d’une maman. Couché dans le lit de sa maman, le regard endormi, innocent, l’enfant ouvre les yeux sur le monde. Chaque matin aux aurores il observe les gestes de sa mère, comme un rituel, il perçoit son souffle, il sait qu’à ce moment précis et privilégié s’engage une course contre la montre : la journée et l’histoire commencent.
Le spectacle développe quatre états inspirés de l’expérience personnelle du chorégraphe danseur et de la relation à sa mère :
1. Les souvenirs > la mémoire commune
2. La séparation > l’envol
3. La vie loin des yeux près du coeur > un fil rouge à distance, une vie partagée (téléphone, réseaux…)
4. Le retour > les retrouvailles
Cette relation à la mère se tisse à travers un apprentissage parfois complexe des choses du monde, notamment pendant la révolte de l’adolescence, puis du choix des études, de la confrontation à l’état de guerre, de la construction de sa vie d’adulte, et jusqu’à sa mort. Ces sujets universels racontent tous la séparation de l’enfant avec sa mère.
