Jaco Van Dormael et Michèle Anne De Mey présentent « La Sonnambula » de Vincenzo Bellini à l’Opéra Royal de Wallonie-Liège
Dans un village suisse au XIXe siècle, un mystérieux spectre rôde chaque nuit. Quand on retrouve la belle Amina endormie dans le lit du comte Rodolfo, de passage à l’auberge de Lisa, on l’accuse d’adultère. Elle s’en défend avec force. Mais son promis, Elvino, furieux, rompt les fiançailles. Les villageois constateront-ils que le fantôme errant n’est autre que la belle et innocente somnambule ?
Quelques ingrédients savamment mis en vers par le génial Felice Romani d’après un argument d’Eugène Scribe suffisent à donner des ailes sublimes au belcanto bellinien. L’attendrissante idylle pastorale, peuplée de villageois festifs, mettant en scène la belle et tendre somnambule, Amina, diaphane comme un nocturne de Chopin, ne pouvait manquer de faire mouche, en 1831, alors que le monde se passionnait pour les phénomènes étranges et le somnambulisme, en particulier.
Destiné aux vedettes des scènes, Giuditta Pasta et Giovanni Rubini, le chef-d’œuvre, quintessence de l’art vocal de Bellini et couronné d’une lieto fine, une fin heureuse, déploie un lyrisme qui culmine avec la fameuse cavatine d’Amina « Ah ! Non credea mirarti » où l’héroïne désespérée et injustement accusée d’infidélité croit sentir sa mort prochaine… quelques notes inoubliables qui figureront sur la tombe de Vincenzo Bellini à Catane, lui qui disparut précocement à l’âge de 34 ans.
Informations pratiques
- Durée : 2h55
- En italien
- Plus d’informations : www.operaliege.be
Visuel : Opéra Royal de Wallonie-Liège
