Indivisibles
Sous la houlette du chorégraphe britannique, dix danseurs touchés par la grâce évoquent, par l’intermédiaire d’éléments techniques complexes, ce qui constitue l’essence de l’être humain.
Wayne McGregor, chorégraphe maison du London Royal Ballet, est sans aucun doute l’un des chorégraphes contemporains les plus prolifiques. Dans ses créations pour le Ballet de l’Opéra de Paris, le New York City Ballet, pour des clips ou la série des Harry Potter, il se laisse inspirer aussi bien par d’autres formes artistiques que par des réflexions sur les sciences, techniques et l’histoire.
Dans la pièce Atomos, les corps, la lumière, le son et les images sont divisés en particules, avant que les images en 3D et la musique de la formation néo-classique A Winged Victory For The Sullen ne fondent tous ces éléments dans un grand ensemble, pour mieux évoquer l’indivisibilité de la matière et de l’individu.
Sur scène, dix danseurs exceptionnels et touchés par la grâce nous invitent, par l’intermédiaire de dispositifs techniques complexes mais aussi et surtout par la précision de leur gestuelle, à prendre la mesure de ce qui fait un être humain. C’est là la signature de McGregor : une danse dynamique, puissant et sensuel.
Photo : Ravi Deprees