Papis de l’underground
36 ans après la sortie de leur premier album, les musiciens de Tuxedomoon distillent toujours un post punk singulier, aux influences musicales, artistiques et (a)politiques singulières.
Au début des années 80, dans l’écume du punk et au carrefour d’une Mitteleuropa culturelle et intellectuelle, entre les albums Trans Europe Express (du groupe Kraftwerk) et Dantzig Twist (Marquis de Sade) est née une scène européenne revendiquée comme telle et qui n’aurait laissé à aucun projet politique l’apanage de définir un projet commun transnational pour habiter le continent. C’est à cette époque que Tuxedomoon, formation née à San Francisco, déménage à Bruxelles. Une ville nettement plus ouverte à la No Wave et tournée vers une singularité artistique mariant électronique et acoustique. Une démarche artistique quasi plastique et culture rock (quitte à y intégrer musique classique, jazz, funk, tango et musiques orientales).
