Si l’art peut prétendre se jouer des frontières, pour certaines populations dans le monde, leur franchissement est une épreuve difficile, voire tragique. C’est ce à quoi Alain Harster, spectateur fidèle de Musica, a souhaité sensibiliser les spectateurs, lui qui depuis une vingtaine d’années a choisi d’agir pour la justice et la paix en Palestine. Il guide de l’autre côté du mur, vers un endroit qu’il connaît bien, le camp de réfugiés d’Aida à Bethléem. Ici, la jeunesse fait preuve d’une résilience hors du commun, à l’image des membres du groupe In’Ekass et des danseur·se·s de dabkeh de l’association Alrowwad. Invités à Strasbourg, treize jeunes partagent leur vision de la « belle résistance », artistique, culturelle et non violente.
Avant le festival, les cinq jeunes femmes du groupe In’Ekass sont accueillies par Rodolphe Burger dans son studio à Sainte-Marie-aux-Mines. Les huit danseurs et danseuses proposeront des rencontres d’initiation au dabkeh en partenariat avec POLE-SUD (plus d’informations prochainement).
- Durée : 2h30