« Al Gran Sole Carico d’Amore » de Luigi Nono à Mayence : une musique qui « se confronte consciemment à l’histoire ».
La metteuse en scène Elisabeth Stöppler se consacre à l’opéra révolutionnaire Al Gran Sole Carico d’Amore de Luigi Nono au Staatstheater Mainz.
Lorsque Luigi Nono a été demandé par la Scala de Milan en 1972 d’écrire un opéra, il a choisi de ne pas faire un récit linéaire, mais de raconter des scènes de révolutions et de soulèvements ratés des XIXe et XXe siècles – de la Commune de Paris à la Révolution russe, de la grève des ouvriers de Fiat* de Turin aux événements de Cuba et du Vietnam.
Il a placé des figures féminines historiques au centre de son travail, comme Louise Michel, qui a activement rejoint la résistance française en 1870, ou « Tania », la ermano-argentine Tamara Bunke, qui appartenait au cercle des guérilleros autour de Che Guevara.
En plus des textes de ces femmes révolutionnaires, Nono a utilisé des écrits de Marx, Brecht, Castro et Arthur Rimbaud pour son libretto-collage, dont le poème sur la lutte des femmes à Paris des années 1870 a donné le titre à cette oeuvre.
DISTRIBUTION
Direction musicale Hermann Bäumer
Mise en scène Elisabeth Stöppler
Scénographie Hermann Feuchter
Costumes Nicole von Grävenitz
Lumière Ulrich Schneider
Régie sonore Michael Acker, Joachim Haas
Dramaturgie Ina Karr
Choeur Coro Grande Sebastian Hernandez-Laverny
Choeur Coro Piccolo Léo Warynski
Soprano 1 Marie-Christine Haase
Soprano 2 Alexandra Samouilidou
Soprano 3 Maren Schwier
Soprano 4 Linda Sommerhage
Alto / Madre Sanja Anastasia
Ténor 1 Alexander Spemann
Ténor 2 Johannes Mayer
Baritono / Pavel Brett Carter
Basse 1 Peter Felix Bauer
Basse 2 Florian Küppers
Coro Piccolo Les Métaboles, Paris
SWR Experimentalstudio Freiburg
Philharmonisches Staatsorchester Mainz
INFORMATIONS PRATIQUES
- Création 2019 / 2020
- En italien, français et espagnol avec des surtitres en allemand
- Plus d’informations sur le site du Staatstheater Mainz, Mayence : www.staatstheater-mainz.com
- Le site de l’Ensemble Les Métaboles : www.lesmetaboles.fr
Photo : Andreas Etter