Qui a peur du loup ?
Le chorégraphe Sylvain Huc explore les peurs adultes et enfantines et propose deux versions fortement revisitées du Petit Chaperon rouge. Pour Rotkäppchen, la version adulte, âmes sensibles s’abstenir !
La peur du loup est universelle. Et elle prend des tours divers selon les âges. Lorsqu’on est petit, le loup représente l’inconnu et du mal. Chez les adultes, qui ne croient plus aux contes de fées, il symbolise les passions humaines les plus bestiales. Avec la complicité de la danseuse Cécile Grassin (le petit chaperon), Sylvain Huc aka le loup détricote le conte et les couches de sens qu’il véhicule. Ensemble, ils proposent deux adaptations dansées très libres du conte – dépouillée pour les enfants, trash pour les adultes –, qui rappellent aussi qu’à tous âges, la peur est aussi un plaisir, et que la frontière avec la fascination morbide est parfois bien ténue…
Photo : Erik Damiano
À voir également : Le Petit Chaperon rouge, à partir de 7 ans, en tournée dans le Bas-Rhin
Pour en savoir plus
- Le site de la compagnie Divergences de Sylvain Huc
- Critique du spectacle sur le bloc Incertain folk
- Article sur le spectacle dans le magazine Poly