Les compositions inspirées de musiques underground actuelles – jouées en direct par Awir Leon – détournent le reggae acoustique pour créer un paysage sonore mouvant, comme lorsqu’on frôle la périphérie d’une fête urbaine. Voix lointaines, basses profondes, éclats rythmiques. Dans cet espace vibrant, Amala Dianor réunit onze danseur·euse·s venus d’Afrique, d’Inde, d’Europe, tous issus des danses urbaines (pantsula, krump, waacking…). Virtuoses et singuliers, ils se défient, se répondent, se relaient, portés par une énergie vivante et contagieuse. Dans un esprit d’écoute et d’émulation, chacun affirme sa signature en lien avec le groupe. La scénographie de Grégoire Korganow ouvre plusieurs niveaux de lecture : la place publique où le mouvement se partage, mais aussi les recoins plus intimes, chambres imaginaires ou seuils d’immeubles. Une danse se compose alors dans la tension entre l’élan collectif et l’introspection, entre puissance et fragilité. Une communauté éphémère se construit, vibrante, complice, en constante transformation.
Appel à dons : La Comédie de Colmar prépare une brocante solidaire
Vous avez dans vos placards des vêtements pour adultes, des romans ou des jeux de société à l'état neuf dont...
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