Des robes partout. De bal, de mariée, de chambre, à paillettes ou mal cousues, qui brillent, traînent, tombent. Dans Maldonne, première pièce de groupe de Leïla Ka, cinq femmes les portent, s’en défont. Après trois solos percutants (Pode Ser, C’est toi qu’on adore, Se faire la belle), la chorégraphe choisit le collectif pour continuer d’explorer le féminin sous toutes ses coutures. Quarante robes, cinq corps, une multitude d’identités en mouvement. La gestuelle passe de l’explosion à la retenue. Il y a de la sueur, du souffle, de la douceur. La chorégraphe invite ses quatre compagnes à déployer leur identité et leur fragilité. Le mouvement s’étire, s’élance, se rétracte ; la gestuelle ne fait l’économie d’aucun accent initié par leur souffle vital. De ses racines urbaines à l’héritage de Maguy Marin ou Pina Bausch, Leïla Ka forge une danse précise et puissamment expressive. Maldonne est une pièce de corps et de luttes, où l’on s’affirme, s’expose, se révèle. Une pièce chorale, politique, intensément vivante.
Début de la prévente au Festspielhaus Baden-Baden
Début de la prévente Jonas Kaufmann, András Schiff, Hélène Grimaud, Les quatre saisons et le Takeover Festival - Réservez vos...
Lire la suite