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Pour la 32e fois, le festival Musique et mémoire vient faire résonner dans les Vosges du Sud la puissance de sa scène baroque !

Ce sont au total 16 concerts qui vont se tenir dans le cadre de ce festival estival. De son côté, l’ensemble vocal et instrumental Les Traversées Baroques tiendra une résidence au festival, à l’instar de l’an dernier. Pour sa seconde année de résidence, l’ensemble évoque alors les délices du Siècle d’Or en Espagne et dans le nouveau monde. Séville, Lima, Cuzco… Un voyage extraordinaire !

Programme

Musique à la Cité des Rois

Les Traversées Baroques
18/07 à 21h – Église Saint-Georges, Faucogney-et-la-Mer
Séville, Lima, Cuzco, embarquement immédiat ! Les Traversées Baroques s’embarquent sur les routes maritimes, vers l’Eldorado musical de la Cordillère des Andes. Juan de Araujo, Tomas Torrejon y Velasco, Juan de Salazar, Roque de Chavarria : autant de compositeurs qui ont eu pour mission de nourrir la vie musicale à l’autre bout du monde. Un programme qui illustre parfaitement la variété de caractère des œuvres écrites dans le nouveau monde : intimité, déploration, ferveur, fêtes, batailles, tumulte, tout y est. L’auditeur est plongé dans un bain de musique sacrée écrite à double et triple chœurs. Il découvre également le villancico, forme musicale et poétique très représentative de l’époque. Les Traversées Baroques s’attachent ici à représenter ce que fût l’étonnante transfusion esthétique du Siglo de Oro de la péninsule ibérique vers les nouveaux mondes conquis.

 

La Cité des Rois © Edouard Barra

 

Ensaladas Ibéricas

Les Traversées Baroques
19/07 à 17h – Église luthérienne, Héricourt
Non, il ne s’agit pas d’une nouvelle recette à la mode venant d’Espagne. Oui, voici une nouvelle création musicale pour l’année 2025 ! L’ensalada (littéralement, salade) est un genre musical polyphonique, mélangeant dans un même morceaux différents styles musicaux, langues ou onomatopées. Ce genre était très populaire dans la péninsule Ibérique pendant la Renaissance, et en particulier au XVIe siècle, a même traversé les mers pour gagner le continent américain… Un peu similaires à nos fricassées parisiennes de la Renaissance, ces œuvres entrainantes et dansantes feront donc l’objet de ce nouveau programme. Les compositeurs Matteo Flecha, Melchior de Torres ou Gaspar Fernandez seront donc les maîtres d’œuvre de cette belle création.

Tupasy Maria

Les Traversées Baroques
20/07 à 16h – Église Saint-Jean Baptiste, Corravillers
Les Traversées Baroques explorent les riches couleurs musicales des oeuvres mariales baroques venant du Pérou, du Mexique, du Guatemala, de Bolivie ou d’Espagne. Tupasy Maria, « mère de Dieu » en langue guarani, est un chant sacré de la région de Chiquitos, en Bolivie. La préexistence des cultes de déesse-mère est rapidement perçue par les différents ordres évangélisateurs sur tout le continent américain. Ils y voient, avec l’idée de cette guerre d’images et de symboles livrée entre les pensées amérindiennes et occidentales, l’équivalent du culte à la Vierge chez les catholiques. Juan de Araujo, Torrejon y Velazco, Zipoli, Flores : des villancicos et autres chants sacrés d’Amérique, tout un programme !

 

Tupasy Maria © Edouard Barra

 

Super-Telemann

Les Timbres & Harmonia Lenis
20/07 à 21h – Basilique Saint-Pierre, Luxeuil-les-Bains
Décryptage de la partition, de l’analyse jusqu’au concert, en passant par la projection de ses lignes mélodiques aux allures d’entrelacs… Voici le nouveau défi des deux ensembles partenaires Les Timbres et Harmonia Lenis, pour l’été 2025 ! Avec « Super-Telemann », le commentaire précède la musique. Ensembles, Les Timbres et Harmonia Lenis décomposent leur programme et le contextualisent pour mieux le partager. Sur scène, un livre géant sert de support aux images et permet au public d’ouvrir grand les yeux et les oreilles sur le génie de Telemann… Y sont dévoilés portraits et partitions, afin de familiariser le public aux subtilités de l’oeuvre, que ce dernier soit néophyte ou mélomane. Le programme s’articule autour de deux parties. Au milieu sera interprété un des Six Trios de 1718 (les plus exigeants techniquement parmi son cycle de musique de chambre de 1715- 1718) qui font l’objet de la sortie discographique de l’été 2025. Plus le concert avance, plus le langage musical est assimilé par le public : à la fin, les musiciens lancent un défi – musical et ludique – invitant les auditeurs à reconnaître la signature de Telemann, en comparaison avec d’autres compositions de ses contemporains !

Voix humaines

Les Musiciens de Saint-Julien
23/07 à 17h – Église Saint-Martin, Ecromagny
En 1991 le succès du film Tous les matins du monde a permis de révéler au grand public le génie de Marin Marais, contribuant à renouveler l’engouement du grand public pour la musique baroque. Plus de 30 ans après, en 2023, l’acquisition aux enchères par un collectionneur américain d’un manuscrit du début du XVIIIe siècle fait sensation, puisqu’il s’avère contenir des pièces inédites pour flûte et basse continue de Marin Marais. Toujours curieux de nouveaux répertoires, le flûtiste François Lazarevitch décide assez tôt d’amorcer une réflexion sur ces œuvres dont ce nouveau programme est le fruit, et dont le titre, Voix Humaines, est celui de l’une ces nouvelles pièces… Les Musiciens de Saint-Julien redonnent vie à des œuvres jamais jouées dans l’Hexagone depuis le début du XVIIIe siècle, les mettant en regard avec quelques pièces de viole de gambe transcrites pour la flûte, selon les conseils prodigués par Marais lui-même dans les textes de ses préfaces. Des pièces pour musette et flûte à bec agrémentent également ce concert hors du commun. Découvrir des œuvres inédites d’un génie de l’histoire de la musique n’est plus chose si fréquente… Un moment unique à ne rater sous aucun prétexte !

Déambulation

François Lazarevitch
23/07 à 21h – Parc de l’abbaye, Lure
Dans le superbe parc de l’abbaye de Lure, François Lazarevitch se livre à un fascinant récital itinérant autour d’œuvres principalement françaises et irlandaises. Il utilise pour cela diverses flûtes et cornemuses parmi les plus élaborées et exigeantes en France : la musette de cour, instrument de musique savante qui a résonné dans les salles de concert et les salons durant toute l’époque baroque – la cabrette, cornemuse des auvergnats de Paris qui fut à l’origine du bal musette – et également des modèles populaires du Nord et du Sud de la France…

 

François Lazarevitch © Jean-Baptiste Millot

 

Les mystérieuses Sonates du Rosaire

Ensemble Artifices
24/07 à 21h – Église Sainte-Odile, Belfort
La musique pour violon de Heinrich Ignaz Franz von Biber pousse la virtuosité de cet instrument à son extrême, et par-delà les siècles nous sommes toujours autant transportés par la démesure baroque de son œuvre, la folie géniale de ses affects et de son inventivité propre au stylus fantasticus. Cette démesure se retrouve dans l’usage de la scordature, ou désaccord du violon, qui n’est jamais allé si loin que dans le célèbre recueil des Sonates du Rosaire, également connues sous le titre Les Sonates du Mystère, composées vers 1678. Voici comme Biber présente ce recueil dans la dédicace faite au prince-archevêque de Salzbourg : « Voici un recueil de pièces de toutes sortes pour lesquelles j’ai réglé les quatre cordes de ma lyre de quinze manières différentes : sonates, préludes, allemandes, courantes, sarabandes, airs, une chaconne, des variations, etc. avec basse continue, travaillées avec le plus grand soin et la plus grande recherche que mes dispositions ont permis. Si vous voulez connaître la clef de ce nombre, la voici : j’ai consacré le tout à la gloire des XV Mystères Sacrés que vous honorez avec tant d’ardeur. » En effet, il demande au violoniste de s’accorder de 15 manières différentes pour interpréter ces pièces se succédant comme un chemin de croix. Puisqu’il est question de Mystères, outre toute la symbolique qui se retrouve dans sa musique, quoi de plus mystérieux pour un musicien que ces partitions que l’on ne peut entendre sans avoir le violon en main ? Avec ces différents accords, la partition reste illisible pour les yeux, nécessitant d’être jouée pour que la mélodie soit révélée. Alice Julien-Laferrière puise dans ces mystères joyeux, douloureux et glorieux pour proposer un chemin personnel et intime au sein de cette œuvre, accompagnée de Mathieu Valfré à l’orgue et d’Hager Hanana au violoncelle piccolo. C’est cette dernière qui nous mènera vers l’unité et la douceur ultime en interprétant la Passacaille de l’Ange gardien dans une version inédite sur cet instrument.

En résonance

Joël Grare
25/07 à 21h – Notre-Dame du Haut, Ronchamp
Pour célébrer les 70 ans de la chapelle Notre-Dame du Haut, Joël Grare a imaginé un éblouissant récital. Jeux de cloches traditionnels, cloches de chameau en ré, cymbales indiennes, tams et cymbales chinoises, balafon, bendirs, et tant d’autres encore dont les noms sont autant d’invitations aux voyages. Sur la colline, à l’image de ce lieu singulier, Joël Grare utilise tout ce qui résonne pour inventer un mode sonore bien à lui, intégrant toutes les influences planétaires possibles et imaginables. Un dialogue unique avec les courbes, les matières et les lumières de cet icône de l’architecture sacrée du XXe siècle.

Stabat Mater napolitain, Pergolesi

Le Poème Harmonique
26/07 à 21h – Basilique Saint-Pierre, Luxeuil-les-Bains
C’est dans une Naples populeuse et bruyante que s’inscrit la courte vie de Pergolèse. Les voyageurs du XVIIIe siècle y remarquaient la densité de la foule, le tapage de la circulation ; cette effervescence battait son plein lors des processions pour la fête de la Vierge des Sept Douleurs. Une semaine avant le Vendredi saint, toute la ville défilait dans les rues en une démonstration de piété quasi théâtrale. Les congrégations religieuses, qui encadraient ces manifestations extravagantes, faisaient alors chanter le Stabat Mater : le récit des douleurs de Marie était tantôt joué d’après une partition, tantôt improvisé en polyphonie sur une mélodie connue, toujours pendant la marche. Pergolèse, quelques mois avant sa mort à l’âge de 26 ans, reçut la commande d’un nouveau Stabat Mater en remplacement d’une version précédente, celle d’Alessandro Scarlatti. Meurtri par la maladie, il exprima les souffrances de la Vierge en mêlant le langage des passions propre à l’opéra et les échos des chants populaires qui accompagneraient son œuvre. C’est ce mélange fascinant que recrée le Poème Harmonique, en associant le génie du musicien à celui des traditions orales qui l’entouraient. Une expérience inédite, récompensée au disque et au concert par un succès continu depuis quinze ans.

 

Stabat Mater, Le Poème Harmonique © Lukasz Zyska

 

Suites a violoncello solo senza basso

François Gallon
27/07 à 11h – Chapelle Saint-Martin, Faucogney
Les suites pour violoncelle seul de Johann Sébastien Bach, réunies en un corpus d’une quarantaine de petites danses, sont considérées comme un sommet du répertoire du violoncelle et un chef d’oeuvre absolu, en même temps qu’elles suscitent une multitude de questionnements musicologiques et esthétiques. Mais pour l’interprète qui se confronte à un tel monument, Les Suites sont d’abord et avant tout une manière de voyage intérieur, l’occasion d’une confrontation à soi par la musique, une étape introspective décisive dans la vie d’un musicien. François Gallon nous invite à découvrir le premier volet de son travail, entamé il y a plusieurs mois et qui aboutira prochainement à la réalisation d’un enregistrement discographique.

Danza !

Le Poème Harmonique
27/07 à 17h – Église Notre-Dame de l’Assomption, Servance
On n’a jamais autant dansé en France qu’au XVIIe siècle. En aurait-il été de même sans nos voisins les Ibères ? En épousant l’espagnole Anne d’Autriche, Louis XIII importait en France les folias, sarabandas, españolas et autres españoletas, en même temps qu’il transmettait à son fils Louis XIV le sang hispanique. Illustres baladins, les deux monarques suscitèrent un âge d’or du ballet, auquel prirent part les danses et les motifs venus d’outre-Pyrénées. Quand Briceño ne proposait pas l’un de ses airs, Le Bailly devait inventer une Locura pour le Ballet de la Folie. Musiciens invités ou personnages incarnés dans les spectacles royaux, les Espagnols investissaient également les salons. La ville, imitant la cour, réclamait son lot de rêve ibérique, dont n’était pas exclue la musique vocale et instrumentale : le temps d’un concert, le tono humano pouvait remplacer l’air de cour, la guitare le luth. Face à l’envoûtement de son public par le songe caldéronien, Moulinié reléguait sa fierté de musicien français pour s’essayer au style en vogue avec El baxtel esta en la playa. Bientôt l’Espagne irriguait tout un pan de l’art musical français, captivant par l’ardeur de ses chants et les saillies de sa langue. Mais des palais aux ruelles, au fil des genres et des imaginaires traversés, un même spectre hante ses échos : la pulsation de la danse, implacable comme le soleil andalou, ensorcelante comme la folie. Le Poème Harmonique poursuit son voyage espagnol dans une veine festive et chorégraphique. Vincent Dumestre associe la guitare et les voix à un riche éventail de percussions pour nourrir de sonorités nouvelles les trouvailles dont il a le secret, toujours avec la fraîcheur de l’improvisation.

Bach Project

Vincent Peirani & François Salque
30/07 à 21h – Écomusée du Pays de la Cerise, Fougerolles Saint-Valbert
Après avoir exploré les musiques d’Europe centrale avec leur premier album Est et revisité les œuvres de Piazzolla et Gardel avec Tanguillo, François Salque et Vincent Peirani consacrent leur nouvel album à l’univers musical de Jean-Sébastien Bach. La relecture qu’en donnent ce duo de choc est nourrie des sonorités envoûtantes et incroyablement variées de leurs deux instruments, au confluent du classique et du jazz, en perpétuelle réinvention. Les œuvres de Bach y deviennent la source d’interprétations au sens inouï des croisements, d’improvisations savoureuses et de (re)créations évocatrices. Aux côtés des traditionnels chorals, sarabandes et autres préludes, des œuvres spécialement composées par et pour le duo témoignent que, réinvestie par des musiciens aussi inspirés, la musique de Bach a encore bien des choses à dire !

 

François Salque & Vincent Peirani © LyodohKaneko

 

Les conquêtes de l’homme armé ou la dame qui ne fût pas séduite

Ecco la primavera
31/07 à 17h – Chœur roman, Melisey
« Il était une fois, à l’époque des châteaux forts, des princesses en détresse, des dragons redoutables, et des paysans surtaxés, un chevalier valeureux. On le connaissait sous le nom de “L’Homme armé”. » C’est ainsi que commence ce conte évoquant les entreprises de séduction déplacées d’un chevalier raté qui ne perçoit la vie que comme une éternelle conquête de territoire. Mais cette histoire c’est surtout la rencontre de trois femmes fortes et indépendantes et leurs réflexions sur leurs choix de vie amoureuse. Se succèdent tour à tour narration, dialogues, onomatopées, chansons et pièces instrumentales, qui déroulent l’histoire de manière vivante et variée, créant des ponts entre les textes et les répertoires musicaux médiévaux, et un discours actualisé – non sans quelques touches d’humour.

Pièces de clavecin en concert

Bruno Procopio, Patrick Bismuth, Eleonora Bišćević & Teodora Bau
01/08 à 21h – Église, Saint-Barthélemy
Sommet instrumental de Jean-Philippe Rameau dans le genre de la musique de chambre et de la musique concertante française au XVIIIe siècle, les Pièces de clavecin en concerts s’érigent comme un îlot isolé dans la vaste production musicale ramiste. Comme un retour nostalgique à ses premières amours, mais informé de l’expérience du compositeur dans le domaine du lyrique et imprégné de toute la maturité de son style. C’est l’unique œuvre de musique de chambre du compositeur qui offre une part de modernité évidente dans l’écriture et dans l’instrumentation. En effet, outre le fait que « le quatuor y règne le plus souvent » selon les dires du Dijonnais lui-même dans son « Avis aux concertants », le clavecin, dont la fonction évolue ici, se taille la part belle, laissant son rôle de basse continue pour concerter avec ses acolytes. Différents caractères animent ces pièces, tour à tour sensible voire nostalgique.

Les Variations Goldberg

Bruno Procopio
02/08 à 21h – Église prieurale, Marast
Les Variations Goldberg restent plus énigmatiques que jamais. Pour chaque interprète, ce Graal de la difficulté technique, de l’expression musicale et du génie de la composition est constamment marqué par des points d’interrogation non résolus à chaque étape du parcours. Certains sont fascinés par la virtuosité et l’innovation de l’écriture au clavier, d’autres par le format – quelque chose de tellement plus long et de plus incessant que n’importe quelle autre pièce unique pour clavier de son époque. Le défi du temps et de la patience, l’unité et la variété sont sans aucun doute les caractéristiques de cette œuvre unique. Le génie des Variations réside dans le fait qu’elles sont à la fois silence et bruit, longues et courtes, et qu’importe l’endroit où l’épingle tombe, elles sont continues.

Trauerkantaten

a nocte temporis
03/08 à 21h – Église Saint-Martin, Lure
Reinoud Van Mechelen à la tête de son ensemble a nocte temporis, renoue avec ses premières amours et la musique du Cantor de Leipzig (Johann Sébastien Bach), dans un programme tourné vers la thématique de l’adieu, la mort et le salut. Les deux cantates composées par Bach et celle de Telemann sont sans doute les pages les plus poignantes écrites sur le sujet. Dès l’Actus Tragicus, Johann Sebastian Bach, alors encore tout jeune, transcrit à la perfection le constat de notre condition de mortel qui une fois franchie ouvre les portes vers l’espérance de la résurrection et la joie du salut. Une vingtaine d’années plus tard, Bach compose une Ode funéraire : Laß, Fürstin, laß noch einen Strahl. Il fait appel à un grand nombre d’instruments expressifs : deux flûtes et deux hautbois en complément des violons et altos, et joint à la basse continue habituelle des instruments dont le timbre spécifique renforce encore le sentiment de douleur. En raison de la profondeur de son sujet, la cantate Du aber, Daniel, gehe hin a souvent été associée avec l’Actus Tragicus. La cantate funèbre de Telemann reflète une fois de plus la fragilité de l’existence et notre quête de sens. L’auditeur est ainsi mené, à travers ce programme, par la souffrance, vers la beauté.

 

a nocte temporis © Jérémy Talon

 


musetmemoire.com


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