Happy apocalypse

Le transhumanisme, le clonage, les implants neuronaux ont fait de nous des êtres supérieurement puissants peut-être immortels. C’est dans cette atmosphère de film d’anticipation loufoque, où les gens changent d’organe comme on change d’opérateur téléphonique, que les personnages se
disputent la meilleure manière de profiter du progrès scientifique avant l’extinction finale. Car Michaël Crawling astrophysicien de génie, vient de faire une découverte qui va bouleverser le monde : l’univers est en train de s’éteindre. L’univers qui était en expansion depuis toujours est en train de se recontracter, entraînant avec lui, une kyrielle de phénomènes physiques inexpliqués : le temps n’avance plus de manière continue, l’attraction terrestre se comporte étrangement, les distances et les proportions sont bouleversées, et les organismes réagissent de manière irrationnelle,
provoquant des comportements inhabituels, affectant les caractères des gens.
Un lien étrange a été établi entre les phénomènes cosmiques et les comportements humains. Et il se pourrait bien que ce qui promettait d’être l’âge d’or de l’humanité, soit en réalité sa fin.
Happy Apocalypse nous plonge dans un monde furieusement festif, à l’esthétique psychédélique, où chacun peut élever son clone personnel comme une plante verte, où la frontière entre humains et animaux s’estompe.
Le corps humain devient le lieu de toutes les expérimentations d’une science mégalomane.
La musique électro-pop, le burlesque et l’astrophysique s’y croisent à travers des personnages fantasques et un peu fous. Pourtant dans cette société qui a perdu la tête, Natacha refusant cette fuite en avant, décide d’assumer sa part de faiblesse, et sa finitude.

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