Beau à pleurer
Le Kammerorchester interprète le Concierto de Aranjuez, où Joaquin Rodrigo exprime le deuil de son fils mort-né.
Dans son Concierto de Aranjuez, Joaquin Rodrigo pleure son fils mort-né – il décrit sa douleur, son deuil, sa colère, et sa peur pour la vie de sa femme bien-aimée. Il en résulte un adagio beau à en pleurer. Mais son concerto est aussi une ode aux jardins du Palais Royal d’Aranjuez, qui nous transporte en Espagne, avec ses castagnettes et ses rythmes vigoureux. Le Kammerorchester Basel sous la direction de Philippe Bach se consacre à ce joyau de la musique, également arrangé pour la harpe, avec la participation du harpiste Xavier de Maistre et de la mezzo-soprano Lilia Tripodi. Le Kammerorchestrer est connu pour associer dans ses programmes musique ancienne et musique moderne: il n’est donc pas étonnant de trouver au programme du concert la première d’une œuvre de Rico Gubler, la suite El amor brujo de Manuel de Falla et la Symphonie en ré majeur de Juan Crisostomo de Arriagas.
Photo : Lukas Gysin
Pour en savoir plus
- Le site du Kammerorchester (DE)
- Le site de Lilia Tripodi (DE)
- Le site de Xavier de Maistre (EN)
- Le site de Philippe Bach (DE)