Fuck Forever
Depuis la séparation des Libertines, Pete Doherty a mené sa barque, non sans écueils, mais avec un sens de l’écriture pop demeuré intacte.
L’histoire du rock est jalonnée de ces figures en quête de salut, qu’on jette en pâture, avant de constater qu’elles ont façonné nos vies. À l’égal des plus grands, Pete Doherty peut se targuer de faire partie de ce cercle très restreint, non pas tant par ses frasques qui ne finissent par intéresser que ceux qui tentent de les relayer, mais par l’étonnante charge qui se dégage de la moindre des compositions qu’il couche sur le papier. Avec un sens incomparable de la démesure, il continue de progresser dans une quête de filiation qui lui permet de tutoyer la maestria mélodique des Kinks et des Jam, et ce dans la plus pure tradition britannique. Naturellement, l’incertitude est parfois liée à la dimension légendaire de la star et la liste de ses faux bonds, on le sait, est longue – certains se souviennent de l’annulation d’un concert des Libertines à la Laiterie. Mais quand il a décidé d’être là, la récompense est généralement à la hauteur des fébriles espérances de ses fans. (E.A.)
Concert dans le cadre du Stimmen festival.
Invitations offertes aux membres du Club szenik (jeu ouvert du 10 au 20 juillet)
Pour en savoir plus
– Site officiel des Babyshambles
– [Vidéo] Live et interview sur France Inter
– [Vidéo] La chanson Delivery live chez Ouï FM