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Festival LES GIBOULÉES 2018 à Strasbourg : focus szenik – entretiens, extrait, reportages

Pendant presque dix jours, les équipes de szenik ont suivi le festival LES GIBOULÉES 2018, la biennale corps-objet-image, le rendez-vous autour de la création actuelle autour de l’art de la marionnette et du théâtre d’objet proposé par le TJP CDNd’ Alsace Strasbourg. Nous reprenons ici les entretiens vidéos et reportages effectués et diffusé sur les réseaux sociaux de szenik entre le 16 et le 24 mars 2018.

Avec la présence de 27 compagnies venues de 14 pays, le festival LES GIBOULÉES 2018 propose un panorama des plus divers et stimulant de la création actuelle autour de l’art de la marionnette et du théâtre d’objet. À la lisière du théâtre, de la danse et de la performance… Des formes inventives et surprenantes pour dire le monde aujourd’hui. Aller au plus près de l’intime aussi.

Raconter des histoires en se servant des objets pour faire naître autrement des émotions et des réflexions. De nouveaux espaces imaginaires que permet justement le léger décalage du jeu avec des marionnettes et des objet sur une scène.

 

Entretien avec Renaud Herbin, marionnettiste, metteur en scène et directeur du TJP CDN d’Alsace autour du festival de création LES GIBOULÉES 2018.

Extrait de l’interview réalisée par Jenny Lippmann pour le magazine zigzag – magazine culturel de la région Grand Est pour les tvs locales, magazine dont szenik assure la sélection éditoriale et qui est aussi l’un des diffuseurs.

 

Jeudi 16 mars 2018

 

Vendredi 17 mars 2018

Ouverture hier soir de la Biennale internationale avec « Monkeys » d’Amit Drori, en création mondiale, au TJP CDN d’Alsace.

Une oeuvre singulière, minimale et fragile, qui pose d’emblée et poétiquement une des questions qui traversera le festival : qu’en est-il de notre « humanité » ?

Avec minutie, Amit Drori et son équipe conçoivent et fabriquent artisanalement des singes robotisés, appelés “Electro-Monsters”.

Cinq années de travail furent nécessaires pour aboutir au développement de ces marionnettes truffées de technologie, à mi-chemin entre l’homme et la machine.
Pour le metteur en scène israélien, construire un monde mécanique et artificiel est un moyen d’interroger les limites du vivant. Il y réunit les conditions d’une identification, jouant sur l’étrangeté de créatures capables de s’aimer, de se battre, de se donner la vie comme de la reprendre.

Émerge une problématique criante d’actualité : ces primates-androïdes sont-ils nos égaux ? Comment se redéfinit alors l’essence même de notre humanité ?

 

Rencontre avec Anne Ayçoberry, comédienne et metteure en scène, autour de ses deux spectacles présentés lors de cette édition de la Biennale internationale corps-objet-image : « Kèlécètectoplasme kitakompagne ? » d’après Katalin Molnar (éditions P.O.L) et la création avec Tim Spooner.

 

À peine le temps de nous poser. Il est déjà l’heure de rejoindre le TJP Grande Scène du côté de la Krutenau, juste à côté du campus universitaire, pour y retrouver Nil Dinç, membre de Gongle, un groupe d’artistes et de chercheurs, qui propose pendant le festival (puis tout au long de ka saison du TJP) un projet surprenant et stimulant : « La cosmologie du cochonnet ».

Un projet qui réunit des passionnés de pétanque, d’astronomie et de théâtre, mené avec le soutien du TJP, du Planétarium & Jardin des Sciences de l’Université de Strasbourg et du comité départemental du Bas-Rhin de la fédération sportive et gymnique du travail.

 

 

 

 

 

 

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