Une tragédie peut être tellement mélodieuse
Les symphonies de Schubert ? Hé oui, Mesdames et Messieurs ! Le maître des « Lieders » romantiques a composé des œuvres orchestrales qui n’ont absolument rien à envier à ses morceaux poétiques. L’Orchestre de chambre de Bâle, sous la direction de Heinz Holliger, s’est donné pour mission d’en apporter la preuve dans le cadre de son cycle dédié à Schubert. Y est-il parvenu ? Sans aucun doute ! Lors de cette soirée, l’Orchestre reçoit du renfort de la part de Patricia Kopatchinskaja, une violoniste semblant tout droit sortie d’un autre monde. Cette dernière interprète La lyre d’Orphée, un concerto pour violon hautement dramatique de la compositrice russe Sofia Gubaidulina, et nous fait également découvrir Schubert par la même occasion. À la fin de cette soirée, lorsque l’intensité dramatique mais pleine de poésie du concert retombe, nous rentrons alors chez nous avec des sentiments empreints de ferveur.
Au programme
Franz Schubert (1797 – 1828)
Symphonie n°4 en ut mineur D 417, (« Tragique »)
Symphonie n°6 en ut majeur D 589 (« Petite Symphonie en ut majeur »)
Sofia Gubaidulina (*1931)
« La Lyre d’Orphée » pour violons, percussions et orchestre à cordes
Photo : Marco Borggreve
Pour en savoir plus
- Rendez-vous sur la page d’accueil de l’Orchestre de chambre de Bâle
- Introduction au concert à 19h00