Que se cache-t-il donc derrière cette porte ?
L’Opéra La Monnaie a décidé de présenter deux œuvres de Bela Bartok sur scène ! Apprêtez-vous à voir se dérouler sous vos yeux les pires aspects des relations humaines, des méfaits et autres crimes sous la direction de Christophe Coppins et Alain Altinoglu. Venez découvrir ce que cachent les portes du château de Barbe-Bleue, puis tomber dans les bras d’une jeune fille opprimée.
Dans Le Château de Barbe-Bleue, la jeune Judith épouse le duc du même nom et s’installe au château. Elle compte bien remplir de joie son nouveau foyer et son nouvel époux. C’est ainsi qu’elle erre dans le château, enfonçant porte après porte, et finit par y découvrir, avant les paysages à perte de vue, de grands malheurs : une salle de torture et les précédentes épouses de Barbe Bleue…
Dans Le Mandarin Merveilleux, on découvre, tout en mimes, l’histoire d’une prostituée que trois hommes vont forcer à détrousser ses riches clients. Quand apparaît un mandarin fortuné, les voleurs tentent de l’assassiner, mais il ne succombera pas avant d’avoir assouvi son désir pour la jeune femme.
Voilà deux œuvres qui parlent de corps et de jeux de pouvoirs complexes. Si Le Château de Barbe-Bleue fut un succès pour Bartok, Le Mandarin Merveilleux avait provoqué peu d’enthousiasme lors de sa première. Aujourd’hui, Christophe Coppins leur redonne vie et ouvre la discussion sur les questions de genre et une analyse des relations hommes-femmes.
Alain Altinoglu, Direction musicale
Christophe Coppens, Mise en scène et costumes
Martino Faggiani, Chef de chœur
Le Château de Barbe Bleue
Avec Gabor Vass, Ante Jerkunica, Nora Gubisch
Le Mandarin Merveilleux
Avec Vincent Clavaguera-Pratx, Merche Romero, Brigitta Skarpalezos, Dan Musset, Norbert de Loecker, Amerigo Delli Bove, James Vu Anh Pham
Orchestre symphonique et chœur de l’Opéra de La Monnaie
Bonus
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Le dramaturge Antonio Cuenca à propos de ces deux œuvres
